Société

Dépendance, tous concernés

personne âgée avec son fils

Le mot « dépendance » fait souvent écho au vieillissement de la population. Et ce n’est pas inexact. En effet, 1,4 million de personnes de plus de 60 ans étaient considérées comme dépendantes en 2020. Les prévisions de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) parlent même de 2,3 millions d’ici 2050.

Cependant, la dépendance englobe aussi les incapacités et invalidités causées par des accidents, des maladies ou des handicaps et, de fait, toucher n’importe qui, à n’importe quel âge. Elle pose également la question de son financement. En effet, le coût de la dépendance est élevé et, pour aider au mieux les personnes concernées, il existe différentes aides de l’État mais aussi des mutuelles et assurances, en fonction des garanties souscrites. Éclairage sur un sujet de santé publique majeur.

Précisément, qu’entendons-nous par « dépendance » ?

La dépendance, ou perte d’autonomie, désigne l’état d’incapacité pour un individu d’exécuter les actes de la vie quotidienne (AVQ), sans ou avec l’assistance d’une tierce personne. Plusieurs niveaux de dépendance sont à distinguer pour évaluer la perte d’autonomie et adapter au mieux l’aide à apporter aux patients.

L’allocation personnalisée d’autonomie (Apa) : attribuée par le Conseil départemental, il est possible, sous conditions d'âge et de perte d'autonomie, d’obtenir cette aide. Son montant est défini par la grille AGGIR - Autonomie, Gérontologie, Groupes Iso-Ressources, qui permet d'évaluer le degré de dépendance d’une personne. Elle sert à financer (en totalité ou en partie) les dépenses nécessaires pour rester à domicile (Apa à domicile) ou le tarif dépendance de l'établissement médico-social dans lequel vit le patient, tel que l’Ehpad (Apa en établissement), par exemple.

La Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) : elle a pour mission, entre autres, de participer au financement de l’aide autonomie des personnes âgées et handicapées.

Dans le cadre du handicap, de nombreuses aides existent en fonction des besoins (déplacements, éducation, emploi, logement…)

Rendez-vous sur www.handicap.gouv.fr pour plus de renseignements.

→ Les différentes caisses de retraites disposent de fonds sociaux pour financer des aides auprès de leurs adhérents et leurs retraités. Renseignez-vous auprès de la vôtre.

→ La prestation de compensation du handicap (PCH) peut financer les besoins liés à la perte d’autonomie des personnes handicapées. Elle couvre les aides humaines, matérielles (aménagement du logement et du véhicule), animalières… et est attribuée par la Commission des droits et de l’autonomie (CDAPH).

→ Contactez également le pôle action sociale de votre commune afin de connaître le panorama complet de ce qu’elle propose dans le cadre de la dépendance. Le vieillissement de la population et le nombre grandissant de personnes en perte d’autonomie pourraient bientôt venir peser sur ces dispositifs et alourdir le reste à charge. Le maître mot est donc : anticipation !

Plurio Dépendance, la prévoyance complémentaire de la Mgéfi

Malgré les différentes aides publiques, le reste à charge est bien souvent élevé et peut peser sur les finances de votre foyer ainsi que sur celles de vos proches. Cela peut affecter la sphère familiale : aménagement du domicile, aide-ménagère, aide au déplacement, auxiliaire de vie pour aider à l’exécution des actes de la vie quotidienne, établissements médicalisés….

Avec une adhésion possible jusqu’à 69 ans inclus, notre solution Plurio Dépendance vous propose une rente personnalisable en fonction de vos besoins pouvant aller jusqu’ à 2 120 € / mois.

Elle vous aidera à subvenir à vos besoins en cas de dépendance tout en préservant vos proches des conséquences financières qu'elle peut engendrer. Cette rente, accessible dès l'état de dépendance partielle, est versée aussi longtemps que dure la dépendance.

Vous bénéficiez du libre choix du montant de votre rente mensuelle, selon vos besoins. Vous avez également la possibilité de modifier à la hausse ou à la baisse le montant de la rente. En optant dès l’adhésion ou en cours d’année pour l’option « dépendance partielle », la moitié du montant de la rente choisie vous sera versée en cas de dépendance partielle.

Le montant de la cotisation est calculé en fonction de votre âge à la date de la demande d'adhésion et du montant de la rente choisi. La garantie optionnelle « dépendance partielle » fait l’objet d’une cotisation spécifique, calculée selon ces mêmes critères.

Pour en savoir plus